Plan alimentaire territorial : le programme d’actions bientôt dévoilé

Plan alimentaire territorial : le programme d'actions bientôt dévoilé

Caux Seine agglo engagé dans l’élaboration de son Plan Alimentaire Territorial (PAT) depuis 2022, réunit de nombreux partenaires pour travailler à la définition des actions prioritaires à mettre en place dès septembre, pour favoriser à l’échelle du territoire une alimentation saine et durable, accessible à tous.

Construire une alimentation saine et durable, accessible à tous, c’est en substance l’objectif du Plan Alimentaire Territorial (PAT) lancé en 2022 par Caux Seine agglo. En octobre 2022, pour compléter son diagnostic de territoire, l’agglomération lançait un appel à ses habitants pour mieux connaître leurs pratiques alimentaires et leurs besoins. En peu de temps, ce sont 400 réponses émanant de citoyens de la quasi-totalité des communes qui étaient recueillies. Preuve de l’engouement des habitants pour le sujet.

Une démarche participative

« Ce panel de réponses nous a bien aider à étoffer notre diagnostic et surtout à bâtir des ateliers de concertation thématiques afin de travailler aux différents axes d’amélioration pour faciliter une alimentation saine, durable et accessible au plus grand nombre », confirme Solène Friant, chargée de mission Projet alimentaire territorial pour Caux Seine agglo. Au préalable, une trentaine d’entretiens ont été mené avec les différents acteurs de l’alimentation et du monde agricole pour prendre aussi le pouls des attentes des professionnels. Chambre d’agriculture, Civam, Bio en Normandie, le Département de Seine-Maritime, le Parc naturel régional des Boucles de la Seine normande, le centre hospitalier intercommunal de Lillebonne, Brotonne Environnement, Caux Seine Normandie tourisme comptent parmi ceux qui ont été consultés. Le plan alimentaire territorial va s’inscrire en effet dans le programme national pour l’alimentation 2019-2023 qui fait de la justice sociale, la lutte contre le gaspillage alimentaire et l’éducation alimentaire, ses priorités.

Des sujets largement repris par le PAT co-construit avec les deux bureaux d’études, Albéa et Les Cocottes urbaines. « Depuis mars 2023, nous travaillons au sein de 4 ateliers thématiques à la constitution d’un programme d’actions. » Au regard des éléments du diagnostic, Caux Seine agglo fait le choix de porter une attention particulière à l’accessibilité à l’alimentation, à la valorisation des circuits courts et des produits locaux, à l’éducation à la nutrition / santé ainsi qu’à la restauration collective.
« Chaque atelier réunit une petite quinzaine de participants (communes, associations, professionnels) en lien avec le thème visé », détaille Solène Friant. Caux Seine agglo privilégie dans cette démarche de travail la forme participative.

Une trentaine d’actions fléchées

« Dans chaque atelier, nous demandons à l’assistance d’imaginer le scénario du pire : quelle situation en 2050 si rien n’est fait, et le scénario du meilleur : la situation en 2050 si chacun fait des efforts. Ensuite, sur la base de fiches actions, ils déterminent celles qui sont les plus pertinentes et les plus faciles à mettre en œuvre, à l’échelle du territoire. »

Grande satisfaction de ces échanges : « je constate que de nombreuses initiatives portées par des communes ou par des professionnels sont déjà à l’œuvre », note la chargée de mission. A ce jour, une trentaine de fiches actions ont été fléchées collectivement.

“Nous devons maintenant définir un ordre de priorité avant de les soumettre à l’approbation des élus en vue de la réalisation de notre plan d’actions. » Ce document sera soumis à la validation des élus fin juin.” Ce qui assurera une mise en œuvre de notre programme d’actions du Plan alimentaire territorial en fin d’année », indique Solène Friant.Le contenu de ces prochaines actions en lien avec l’alimentation, sera dévoilé dans le numéro de rentrée du Quinzo, courant septembre.

Enquête de satisfaction auprès des habitants : quelques chiffres clés

Découvrez quelques chiffres clé de l’enquête de satisfaction menée en octobre 2022 à laquelle 400 habitants ont répondu :

  • 23 % de la population a manifesté son souhait d’être tenue mieux informée des bonnes pratiques alimentaires. Parmi elles, 36 personnes ont déclaré être atteinte d’une maladie en lien avec l’alimentation (obésité, diabète, troubles digestifs…)
  • 90% des répondants ont indiqué avoir un régime omnivore ; 9% adaptent eux un régime alimentaire moins carné (flexitarien ou végétarien)
  • La plupart ont déclaré mangé deux à trois fruits et légumes par jour. Mais le prix de ses denrées peut constituer un frein à l’acte d’achat.
  • La priorité est donnée aux produits de saison et locaux : 21% des répondants en achètent en quantité régulière mais demandent à mieux connaître l’offre de vente des producteurs locaux. Le bio ne représente que 8% des actes d’achats des personnes interrogées.
  • La majorité des répondants effectuent moins de 10 km pour faire leurs courses. Leurs achats sont réalisés pour l’essentiel en hyper et supermarchés et chez les producteurs locaux.
  • 35% des répondants disent jeter leurs déchets alimentaires à la poubelle mais ils sont 41% à faire du compostage et 21% à les donner à leurs animaux. 23% de ces répondants affirment utiliser les applications anti-gaspi.
  • La majorité des personnes interrogées, 71%, consacrent moins de 500 euros mensuels à l’alimentation. Les ménages ou familles monoparentales avec enfant, représentant 55% des répondants.
  • 8% des personnes interrogées déclarent être régulièrement en situation de précarité alimentaire.

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