Les travaux de restauration des mares ont commencé !
Dans la continuité de son Atlas de la Biodiversité Communale, Caux Seine agglo a lancé un plan de restauration des mares de son territoire. De 2024 à 2026, une trentaine de mares devraient être restaurées pour permettre à la biodiversité de prospérer au sein de ces espaces naturels de choix.
De septembre à décembre 2024, 9 mares situées dans les communes suivantes bénéficieront d’une restauration :
- Auberville-la-Campagne/Port-Jérôme-sur-Seine
- Gruchet-le-Valasse
- Saint-Eustache-la-Forêt
- Lillebonne
- Saint-Antoine-la-Forêt
- Saint-Nicolas-de-la-Taille
Chacune des mares sélectionnées pour cette première vague de restaurations représente un fort enjeu environnemental, pour les espèces animales ou végétales qu’elles abritent, la présence d’espèces exotiques envahissantes en leur sein ou bien parce qu’elles montrent un important niveau de dégradation.
Zoom sur la restauration de la mare de Saint-Antoine-la-Forêt
Mercredi 9 octobre débutent les travaux au sein de la mare communale de Saint-Antoine-la-Forêt. Préalablement, une plante exotique envahissante a été retirée par un groupe d’experts en la matière, la Brigade d’intervention des Espèces Exotiques Envahissantes. Introduite par l’Homme, cette plante a provoqué un envasement précoce, empêchant la mare de conserver son eau.
La mare bénéficiera d’une cure de jouvence : curage complet et reprofilage de ses berges pour favoriser l’accès aux amphibiens. Une fois ces travaux terminés, la mare se remplira naturellement, avec la pluie. Les espèces végétales reviendront naturellement au fil des mois avec pour objectif que la mare soit la plus accueillante possible pour la biodiversité d’ici 2 ans.
La restauration des mares : une nécessité environnementale
Il est estimé qu’environ 40% des mares normandes sont menacées de disparaitre à court terme. Cette proportion s’est malheureusement confirmée sur le territoire de Caux Seine agglo lors du recensement des mares mené dans le cadre de l’Atlas de la biodiversité Communale, puisque plus de 40% de mares étudiées se sont avérées être à un stade d’atterrissement (comblement naturel de la mare par de la vase) avancé. Il a donc été décidé de lancer un programme de restauration afin de participer à la préservation de ce patrimoine naturel.
Une action menée par Caux Seine agglo co-financée par l’Union Européenne.
