Les défis liés aux transitions sont nombreux, mais l’un d’eux résonne particulièrement avec l’histoire de notre territoire : celui de la transition énergétique.
En 2020, Caux Seine agglo s’est vue remettre le label Climat Air Énergie par l’ADEME pour la qualité de sa politique Énergie Climat. Notre gestion optimisée des ressources énergétiques a ainsi pu être reconnue.
Au-delà de ce label, l’agglomération met en œuvre plusieurs démarches pour aller plus loin dans sa transition énergétique.
Vers un territoire 100 % énergies renouvelables
Caux Seine agglo fait partie des 10 territoires pilotes sélectionnés pour le projet Territoire 100 % énergies renouvelables. Ce dispositif mené par la Région et l’ADEME vise à ce que les territoires produisent autant d’énergie renouvelable qu’ils en consomment.
L’objectif ? Que les communes de Caux Seine agglo atteignent l’autonomie énergétique en 2040 (hors industrie) !
Pour atteindre l’autonomie énergétique en 2040, nous choisissons de favoriser 4 ressources locales : la méthanisation, l’éolien, le solaire (photovoltaïque/thermique) et le bois-énergie. Autant de sources de revenus non-délocalisables pour l’autonomie énergétique.
De nombreux dispositifs sont déjà en cours : récupération de chaleur entre le SEVED et Tereos, zone d’activité durable à Bolbec Saint-Jean, transformation des déchets industriels en ressources… Bien d’autres devraient prochainement voir le jour.
L’industrie a contribué à façonner notre territoire : encore aujourd’hui, elle représente plus de 80 % de l’énergie consommée sur Caux Seine agglo. Pour tenir compte de cette spécificité, nous avons défini notre objectif 100 % énergies renouvelables hors raffinage et process industriels.
Le Plan Climat Air Énergie Territorial (PCAET)
Le Plan Climat Air Énergie Territorial est une obligation pour tous les Établissements Publics de Coopération Intercommunal (EPCI) de plus de 20 000 habitants. Face à l’urgence écologique, le PCAET dynamise nos actions pour la transition énergétique.
Nos objectifs à travers le PCAET :
- 20 à 40 % d’hydrogène industriel bas-carbone et renouvelable d’ici 2030
- – 40 % d’énergies fossiles d’ici 2030
- 6 x moins de gaz à effet de serre pour une neutralité carbone à l’horizon 2050
Découvrez la synthèse de la stratégie et du programme d’actions menés par Caux Seine agglo
En amont du projet, une concertation a été mise en place par le Conseil de Développement (Codev).
L’objectif ? Débattre de l’opportunité et des objectifs du projet, de ses enjeux socio-économiques, ainsi que de son impact sur l’aménagement du territoire.
Avec le Plan Climat Air Énergie Territorial, nous nous engageons à réduire nos émissions de gaz à effet de serre et notre dépendance fossile, mais aussi à anticiper le changement climatique. La douceur de vivre présente sur Caux Seine agglo reste ainsi préservée (qualité de l’air et protection des écosystèmes…)
Vous voulez en savoir plus sur l’élaboration de notre PCAET ? Consultez directement les pièces constitutives mises à votre disposition.
Des bâtiments plus durables pour la transition énergétique
La collectivité doit servir d’exemple aux habitants en matière de transition énergétique des bâtiments. C’est dans ce but que notre « plan bâtiments durables » a vu le jour.
L’agglomération participe à l’appel à manifestation d’intérêt SEQUOIA à destination des bâtiments municipaux. L’objectif est simple : réduire les consommations énergétiques des collectivités.
Ce programme repose sur un principe fort : la mutualisation, ce qui a impliqué une réponse locale afin de pouvoir bénéficier de financements.
Cette action regroupe :
- Caux Seine agglo (porteur et coordinateur du projet) ;
- Le SIVOSS de Vatteville-la-Rue et Arelaune et le SIVOSS de Saint-Antoine-la-Forêt (porteurs associés) ;
- Les communes de Bolbec, Lillebonne, Terres-de-Caux, Port-Jérôme-sur-Seine, Rives-en-Seine, Arelaune-en-Seine, Gruchet-le-Valasse et Yébleron ;
- Le Syndicat Départemental d’Énergie.
Dans le cadre de ce partenariat, plusieurs actions ont été mises en œuvre entre 2021 et 2022 : audits énergétiques, études, maîtrises d’œuvre, création d’un économe de flux et de 2 logiciels suivi et supervision. Ce projet global d’un montant de 1 015 983 € a été financé à hauteur de 419 017 € par la FNCCR.
Programme Local de Prévention des Déchets Ménagers et Assimilés (PLPDMA)
Un Programme Local de Prévention des Déchets Ménagers et Assimilés (PLPDMA) consiste en la mise en œuvre, par les acteurs d’un territoire donné, d’un ensemble d’actions coordonnées visant à atteindre les objectifs définis à l’issue du diagnostic du territoire, notamment en matière de réduction des Déchets Ménagers et Assimilés (DMA).
Les PLPDMA permettent ainsi de :
- territorialiser et préciser des objectifs opérationnels de prévention des déchets ;
- définir les actions à mettre en œuvre pour les atteindre.