Cité du textile de demain : quand tous les partenaires « phosphorent » sur une industrie textile éco-responsable !

Caux Seine agglo invitait mercredi 4 décembre l’ensemble des partenaires de la future Cité du textile de demain à une visite du site à Bolbec. Un préambule nécessaire avant la tenue d’ateliers où collectivement les forces en présence ont réfléchi aux fondamentaux à mettre en œuvre pour la réussite de ce futur site pilote du textile éco-responsable.

Wecameca, Caisse des Dépôts, Clip’s Ressourcerie, Atelier-musée du textile, Chambre des métiers et de l’artisanat de Normandie, BS production, Esadhar, ENaMoma (Ecole Nationale de Mode et de Matière) by PLS, Coco&Rico, l’Etat, Institut pour les savoir-faire Français, Chambre de commerce et d’industrie Seine Estuaire, Artélia, Le LabPlus, l’ENSCI (Ecole Nationale Supérieure de création industrielle), Techtera,  le collectif Façon de Faire…. Chacun de ces noms désigne aujourd’hui l’un des nombreux partenaires de la future Cité du Textile de demain.

Et chacun d’entre eux a répondu favorablement à l’invitation de Caux Seine agglo qui, un bon mois après la visite ministérielle, organisait une nouvelle visite de site à Bolbec, pour mieux les imprégner de l’ambitieux projet de création d’un pôle entièrement dédié au textile, construit autour de quatre piliers fondamentaux que sont la formation, la production, la culture et l’innovation. Quatre piliers qui s’incarneront en la construction sur la friche Desgénétais, d’un pôle d’enseignement et de formation, d’un hôtel d’entreprises et d’un site de production, et d’un futur musée déjà soutenu par la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) pour l’obtention du label « Musée de France ».

Créer les conditions pour le développement d’un textile éco-responsable

Le rendez-vous était fixé mercredi 4 décembre, dans les filets d’une épaisse brume hivernale. « Le site est effectivement plongé dans le brouillard mais la vision d’avenir que nous avons pour lui, reste, cependant, très claire », accueillait la Présidente de Caux Seine agglo, Virginie Lutrot.

Aux côtés de Paul Martinez, son Directeur des Services, elle emmenait cette aéropage de convives dans une déambulation sur les 7 hectares du site, pour les inviter à imaginer l’avenir.

« Nous n’avons pas la prétention de remettre la filière du textile français en marche, mais voulons mettre à disposition des acteurs du textile un outil performant centré sur l’innovation et l’expérimentation, qui peut permettre l’amélioration de la productivité des TPE engagées dans le textile de demain. Nous voulons fournir également les conditions d’un travail en commun pour aider à ce développement », rappelait Paul Martinez, déjà convaincu de la force du collectif.

 « Caux Seine agglo n’est pas seule, en effet, pour mener à bien ce projet de fond. Deux appels à projets de l’Etat nous ont permis de réunir de nombreux partenaires ! »

Façon de Faire en est un. Il est même l’un des piliers de la réussite de ce projet. Cette association regroupe tous les acteurs de l’industrie du textile et de la mode qui s’engagent pour le 100% Made in France afin d’innover collectivement et de fabriquer localement des vêtements durables. Ce collectif réunit déjà plus de 400 entreprises : tricoteurs, tisseurs, façonneurs, bureaux d’études experts en éco-conception, acteurs du reconditionnement et du recyclage, conditionneurs.

« Des entreprises normandes, évidemment, mais aussi de Lyon ou de Marseille, ont déjà manifesté leur intérêt à rejoindre le futur site de Bolbec », affirmait Christelle Didelot, directrice générale de l’association.

Construire une nouvelle proposition de l’industrie textile

« Notre partenariat avec Caux Seine agglo s’est imposé naturellement. Pousser les nouvelles façons de faire du textile pour qu’il soit innovant, durable et respectueux de l’environnement est l’essence même de notre collectif. La cité du textile de demain portée par Caux Seine agglo crée les conditions pour être en mesure de faire une nouvelle proposition d’une industrie textile plus connectée aux enjeux actuels. Le bâti comme les futurs produits qui pourront se développer ici s’inscriront dans cette démarche d’éco-responsabilité. Et cette cité va faciliter le travail en interconnexion avec tous les acteurs du textile et leurs savoir-faire d’excellence, de la formation au produit fini, le tout dans un vrai lieu de vie. »

Un lieu de vie constitué aussi d’un musée qui se nourrit du passé et de l’esprit d’atelier cher aux bénévoles de l’atelier-musée de Bolbec, pour faire aussi une nouvelle proposition à l’intérieur d’une scénographie plus contemporaine. Les artistes en résidence pourront y bénéficier de la connexion avec les pôles de production et de formation, pour donner corps à leurs projets créatifs.

La force du collectif s’est matérialisée, une nouvelle fois, lors de cette journée. Après la visite du site, les partenaires étaient invités à « phosphorer » ensemble au sein d’ateliers. « Trois sont proposés et chacun mêle volontairement acteurs de la formation, de l’industrie et de la culture, pour avoir une vision globale pour chacun des enjeux posés », expliquait Christelle Didelot. Le but était de réfléchir collectivement à l’optimisation du futur site de production, à la philosophie de cette future « technopole » ou encore au positionnement de cette future cité du textile comme modèle de circularité, de la formation à la production. Le cabinet d’études Alcimed qui accompagne l’agglomération, rendra ses conclusions sur ces temps d’échanges, en 2025.

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